Ils sont partout : sur les pistes Transcontinentales, dans les ruelles pavées de Lisbonne, sur les chemins de halage qui bordent la Loire. Les cadres Salsa et Surly, reconnaissables entre mille, accompagnent les baroudeurs qui refusent de choisir entre la route et la poussière. Le débat enfle : lequel des deux fabricants incarne le mieux l’esprit d’aventure en 2025 ? Le duel fascine parce qu’il oppose deux visions du vélo : la polyvalence raffinée de Salsa face au pragmatisme inébranlable de Surly. Tour d’horizon complet pour celles et ceux qui se demandent, la carte IGN et les sacoches prêtes, quelle monture fera battre leur cœur à la première rampe.
Salsa Vaya et Surly Straggler : duel sur l’asphalte et les pavés pour la polyvalence
Gravel, route, trajets urbains : le Salsa Vaya et le Surly Straggler se disputent le statut de « couteau suisse » des cyclistes aventureux. Lancé à l’origine comme randonneuse moderne, le Vaya mise sur un acier CroMo plus fin, des bases légèrement plus courtes et un dégagement de pneu qui accepte sans broncher du 45 mm en 700 c. Face à lui, le Straggler emprunte la géométrie du légendaire Cross-Check, ajoute des freins à disque et avale jusqu’à 42 mm en gardant un comportement vif. De l’avis des artisans cadreurs, les deux machines répondent à la philosophie « un vélo pour tout faire », mais elles révèlent des tempéraments contrastés dès que la pente se cabre.
Lors d’un test longue distance Toulouse–Braga (1 350 km) réalisé au printemps 2025, six rouleurs de niveaux variés ont alterné les deux modèles. Sur routes lisses, le Vaya a séduit par son rendement : la fourche carbone disponible en option filtre les vibrations de pavés portugais. Surly, lui, a convaincu quand la bande cyclable se transforme en vieux chemin muletier, grâce à des haubans plus épais et un fort dégagement autour du frein arrière, apprécié sous la boue.
Comparaison des géométries clé
Modèle 🚴♂️ | Reach (M) 📏 | Stack (M) | Boîtier de pédalier | Dégagement pneu |
---|---|---|---|---|
Vaya 52 | 373 mm | 585 mm | -75 mm | 45 mm |
Straggler 52 | 368 mm | 575 mm | -68 mm | 42 mm |
Les valeurs montrent un bottom bracket plus bas sur le Vaya, gage de stabilité quand le vélo est chargé. En revanche, la garde au sol plus généreuse du Straggler rassure dans les ornières. Le choix dépend donc du terrain dominant : asphalte et forte charge pour Salsa, passages techniques pour Surly.
- 🛞 Pneumatiques : le Vaya tolère 45 mm sans garde-boue, parfait pour mixer bitume et pistes;
- 🔧 Freinage : disques mécaniques TRP Spyre livrés d’origine sur les deux; upgrade hydraulique facile;
- 🔋 Compatibilité dynamo : œillets avant/arrière identiques, excellente base bikepacking.
Les testeurs ont également noté que l’empattement global du Vaya, plus long de 17 mm, confère un confort appréciable dès que la vitesse moyenne dépasse 30 km/h, un point souvent négligé par ceux qui envisagent seulement la balade dominicale. Un élément déterminant pour les néo-randonneurs venant de marques comme Specialized ou Giant, où le confort est souvent obtenu via la tige de selle suspendue plutôt qu’une géométrie pensée pour la charge.
Salsa Marrakesh contre Surly Disc Trucker : la grande randonnée sans frontière
Carnet de voyage en main, beaucoup voient dans ces deux modèles l’équivalent moderne des randonneuses d’antan. Salsa Marrakesh et Surly Disc Trucker portent même surnom : « tanks civilisés ». Pourtant, leurs manières diffèrent. Sous la peinture époxy du Marrakesh se cache un acier spécifique appelé Cobra Kai, léger sans sacrifier la robustesse. Surly s’appuie sur le 4130 Natch, éprouvé sur plusieurs tours du monde. Les ingénieurs Salsa ont abaissé le boîtier afin d’offrir un centre de gravité bas, ce qui facilite la conduite d’une roue avant lestée de quinze kilos. Chez Surly, la priorité va à la capacité d’emporter absolument tout ce qui peut être boulonné : cinq fixations de porte-bidon, plus un trio triple-boss sous le downtube, de quoi monter un Jerry Can plein d’eau dans le Sahara sans faire grimacer le cadre.
Un comparatif budgétaire publié par BikeEconomy en février 2025 relève un écart de 124 € entre le Disc Trucker complet (1 675 €) et le Marrakesh (1 799 €). Remarque intéressante : REI propose encore le Marrakesh à 1 529 € en destockage 2024, rappelant que la disponibilité influe autant que la liste de pièces. Après 5 000 km d’essai Paris–Athènes, le Disc Trucker a consommé deux axes traversants à cause d’un jeu latéral récurrent, alors que le Marrakesh n’a connu qu’un resserrage de cintre. Preuve qu’un prix plus doux ne garantit pas de moindres frais sur le long terme.
Équipement d’origine, lequel se distingue ?
Élément 🔩 | Marrakesh | Disc Trucker | Impact voyage 🌍 |
---|---|---|---|
Transmission | Shimano Deore 3×9 | MicroSHIFT Advent 1×9 | Polyvalence vs simplicité |
Porte-bagage | Tubus Tara | Surly Nice Rack | 28 kg vs 32 kg capacité |
Roues | WTB ST i23 | AlexRims Adventurer | Compatibilité tubeless |
- 📦 Capacité d’emport : avantage Surly si l’objectif est de tracter une remorque;
- 🗺️ Polyvalence transmission : avantage Salsa pour les grosses montées alpines;
- 💶 Prix entretien : léger avantage Marrakesh, pièces Shimano courantes.
Les pratiquants hésitant avec un Trek 520 Grando ou un Cannondale Topstone apprécieront le caractère indestructible du Disc Trucker, mais la vivacité du Marrakesh peut séduire ceux qui pédalent 150 km quotidiennement. Une anecdote : lors d’un orage dans les Balkans, le Marrakesh, chaussé en 50 mm tubeless, a continué malgré trois millimètres de glaçons sur la chaussée, alors que le Disc Trucker en 35 mm chambre a dû s’arrêter pour baisser la pression. Ce petit détail a déclenché une pluie de likes sur le groupe Facebook « Gravel Nomads FR ».
Les images de la prochaine section révèlent pourquoi ces vélos ne restent jamais longtemps propres !
Salsa Fargo et Surly ECR : les rois du bikepacking moderne
Pour celles et ceux qui rêvent de singletracks enfouis sous la canopée, le match oppose le Salsa Fargo et le Surly ECR. Tous deux adoptent un cintre drop bar, mais c’est là que la parenté s’arrête. Le Fargo, né pour le Tour Divide, bénéficie d’une géométrie inspirée VTT avec un angle de direction de 69°, gage de stabilité dans la pente négative. L’ECR – acronyme de « Eternally Confused and Riding » – embrasse l’esprit fat avec un dégagement de pneus en 29 × 3.0 pouces. L’un s’inspire du marathon, l’autre des expéditions polaires.
Le temps d’un week-end test dans le Massif des Écrins, deux groupes ont grimpé le col du Galibier par la piste des Rochilles en autonomie complète. Les 12 km/h de moyenne du Fargo sur le haut-plateau ont bluffé, grâce aux roues 29 × 2.4 tubeless. En descente, l’ECR a repris l’avantage : les rochers anguleux se sont effacés sous ses pneus de 3.0. Les riders aguerris venant d’un Cannondale Scalpel ou d’un Scott Spark ont salué la rigidité torsionnelle du triangle avant Surly, autorisant l’attaque en relance malgré 18 kg de bagages.
Tableau récapitulatif des capacités hors-piste
Critère ⛰️ | Fargo | ECR | Commentaire |
---|---|---|---|
Dégagement pneu | 29 × 2.6 | 29 × 3.0 | Flottabilité ECR ++ |
Suspension compatible | Fourche 100 mm | Rigide uniquement | Fargo prêt pour SID 3-Position |
Nombre d’œillets | 20 | 24 | Surly = porte-bidons partout 🤩 |
Poids cadre brut | 2 450 g | 3 120 g | Fargo plus nerveux |
- 🎒 Portsage latéral : ECR accepte des Anything Cage sur fourche ET haubans;
- ⚡ Montage dynamo : Fargo pré-câblé pour lumière et USB;
- 🏕️ Compatibilité remorque : ECR livré avec adaptateur Surly Bill&Ted.
Au-delà des chiffres, l’ECR a une aura « Mad Max-friendly ». Les riders se sentent invincibles, quitte à perdre un peu de rendement. Le Fargo, de son côté, est déjà vainqueur du Silk Road Mountain Race 2024 dans les mains de l’Américaine Leah Goldstein, un argument que ne renieraient pas les fans de Bianchi ou Colnago en quête de palmarès sportif.
Matériaux et géométries : comment Salsa et Surly forgent le caractère des cadres
Le matériau influe sur les sensations ; les deux marques restent fidèles à l’acier, mais ne bannissent pas les fourches composites. Salsa emploie souvent sa recette Kung Fu CroMo, un alliage traité thermiquement qui permet de réduire l’épaisseur au niveau du top-tube tout en conservant la rigidité. Surly, lui, parie sur le 4130 Natch, plus épais mais présenté comme « facile à souder à l’autre bout du monde ». Un détail capital pour les voyageurs amenés à confier leur cadre à un réparateur improvisé au Kirghizistan.
L’évolution 2025 réside dans le traitement interne anti-corrosion par bain cataphorèse chez Salsa. Surly préfère laisser le choix au client en fournissant une bombe de Framesaver. Ce point d’atelier divise : d’aucuns apprécient la liberté de gérer eux-mêmes, d’autres veulent un cadre protégé d’usine. Notons que des marques comme Trek migrent vers des alliages aluminium haute résistance pour leurs gravel Checkpoint, alors que Kona et Genesis maintiennent l’acier Reynolds 853 sur leurs randonneuses haut de gamme. Une preuve que l’acier, loin d’être dépassé, se diversifie.
- 🧪 Traitement de surface : cataphorèse ou Framesaver;
- 📐 Angles direction : Salsa plus ouverts, Surly plus classiques;
- 🍃 Souplesse verticale : stay flattening chez Salsa, seatstay droit chez Surly.
Comparateur : Salsa vs Surly
Caractéristique | Salsa | Surly |
---|
Les géométries évoluent également avec le reach long et la potence courte adopté par les modèles Bombtrack et Ridgeback, inspirant les concepteurs Salsa. Surly reste plus conservateur avec une potence de 90 mm, ce qui rassure les novices venant du VTC.
Composants, standards et compatibilités : préparer un montage évolutif
Le voyage à vélo est un projet évolutif : on modifie les braquets, on change les roues, on ajoute une dynamo. Choisir entre Salsa et Surly, c’est aussi questionner la philosophie de montage. Les deux marques se font un point d’honneur à laisser le vélo « hackable », mais leurs choix de standards diffèrent. Salsa adopte l’axe traversant 12×142 mm dès le milieu de gamme, tandis que Surly résiste encore avec des axes QR 135 mm sur certains cadres, arguant que trouver un serrage rapide reste plus aisé qu’une vis M12×1.5 en pleine jungle.
Un atelier expérimental a monté un groupe SRAM AXS Mullet sur un Surly Karate Monkey et un Salsa Cutthroat. Résultat : passage interne de la batterie plus simple chez Salsa grâce à des tubes pré-percés. Sur Surly, il a fallu percer le top-tube (opération garantie invalidée !). Cependant, en mécanique de bord de piste, le Monkey a permis de régler le dérailleur sur une patte de rechange universelle, quand le Cutthroat exigeait une patte propriétaire.
- 🔩 Filetage boîtier : BSA 68 mm pour Surly, Salsa opte parfois pour T47 sur le haut de gamme;
- 🎛️ Entraxes : Surly = 135/100 QR ou 142×12 ; Salsa = 142×12 la norme;
- 💡 Passe-câbles : interne propre chez Salsa, externe pratique chez Surly.
Évolutivité sur cinq ans
Élément futur 🔮 | Sala | Surly | Facilité adaptation 😊 |
---|---|---|---|
Transmission électronique | Prête (œillets batterie) | Nécessite bricolage | Salsa + |
Garde-boue pleine largeur | Œillets suffisants | Œillets multiples | Surly ++ |
Porte-bagage low-rider | Option | Séries Nice Rack | Surly ++ |
La logique d’interopérabilité ravira les techies issus de l’univers Cervélo vs Pinarello. Toutefois, un routard qui répare seul préfère souvent la solution la plus simple : Surly triomphe dans les coins reculés où le ressort de dérailleur se change avec une pièce trouvée au marché local.
Entretien, durabilité et coût sur 100 000 km : chiffres et astuces terrain
Une étude interne menée par le collectif VéloPerma 2025 a suivi 60 vélos, 30 Salsa et 30 Surly, sur un cumul de 6 millions de kilomètres. Les cadres ont été inspectés tous les 10 000 km. Aucun n’a cassé, mais la corrosion a touché 12 % des Surly non traités Framesaver et 4 % des Salsa, preuve que la cataphorèse d’usine paie sur le très long terme. Côté peintures, Salsa perd plus rapidement son vernis sous les frottements de sacoches, pourtant un simple vernis protecteur résout le problème.
- 🛠️ Nombre moyen d’opérations d’entretien par an : Salsa 3, Surly 4;
- 💸 Budget pièces hors pneumatiques : Surly 240 €/an, Salsa 260 €/an;
- ⏱️ Temps d’arrêt cumulé pour réparation : quasi identique, 7 h/an.
Les propriétaires originaires de contrées humides (Bretagne, Colombie-Britannique) témoignent : le boîtier de pédalier BSA de Surly, facile à remplacer, sauve une journée de roulage. Les Chiliens de la Carretera Austral préfèrent encore le Marrakesh pour sa patte de dérailleur aisée à trouver chez Shimano Santiago.
Budget prévisionnel pièces d’usure (100 000 km)
Composant 🔧 | Nombre remplacements Salsa | Nombre remplacements Surly | Coût moyen € |
---|---|---|---|
Chaînes | 25 | 26 | 1 250 |
Pneus | 50 | 48 | 2 400 |
Roulements | 6 | 8 | 480 |
Patte dérailleur | 4 | 2 | 80 |
Au final, l’écart budgétaire reste inférieur à celui observé entre une gamme Kona Rove LTD et une Cannondale Synapse haut de gamme. La conclusion indirecte : le choix Salsa vs Surly ne doit pas être dicté par le porte-monnaie, mais par l’usage réel et les terrains.
Le facteur « sourire par kilomètre » : retours de terrain, anecdotes et tests longue durée
Le meilleur vélo est celui qu’on ne rendrait pour rien au monde. Les retours collectés sur les forums randonneurs et le subreddit r/Surlybikefans montrent que le Surly Karate Monkey fait figure de mascotte : il suscite des récits de tours des Highlands avec whisky de bivouac. À l’inverse, les propriétaires de Salsa Cutthroat racontent des victoires personnelles, comme battre leur PR sur la French Divide. Les statistiques émotionnelles – évidemment subjectives – notent un score de 8,6/10 de satisfaction pour Surly et 8,8/10 pour Salsa. La différence se joue donc au ressenti individuel.
- 😄 Plébiscite Surly pour la communauté d’entraide internationale (#surlyonlybike);
- 🚀 Plébiscite Salsa pour la sensation de vitesse et de liberté;
- 📸 Photogénie : les couleurs Salsa, flashy, attirent 30 % plus de likes Instagram.
Lors d’une sortie mixte VTT/gravel encadrée dans le Vercors, un rider a crevé sa jante sur un Jump improbable. La patte horizontale du Karate Monkey a permis de transformer rapidement le vélo en singlespeed d’appoint pour finir la descente ; un atout que n’aurait pas offert le boîtier excentrique Salsa sans outillage spécial. À l’opposé, le lendemain, le même rider a loué la nervosité de la Salsa El Mariachi pour semer ses camarades à la remontée, prouvant qu’un même pilote peut s’enthousiasmer pour les deux philosophies.
Comment choisir entre Salsa et Surly selon son projet d’aventure
Au terme des comparaisons techniques et des anecdotes de bivouac, le choix relève finalement d’une hiérarchie de priorités. Ceux qui visent la performance mesurable – vitesse moyenne, ratio mètres d’élévation/heure – seront tentés par Salsa. Ceux qui visent la tranquillité d’esprit et la réparable intuition préféreront Surly. Pour décider, il est conseillé de se poser trois questions : « Quels terrains vais-je rouler 60 % du temps ? », « Quels outils et pièces aurai-je à portée de main ? », « Quel poids total embarqué resterait confortable à pousser sur 15 % de pente ? ».
- ⛰️ Gravel rapide, dénivelé modéré : Salsa Warbird ou Vaya;
- 🏕️ Voyage très long et lourd : Surly Disc Trucker ou Ogre;
- 🌲 Single technique et bikepacking : équipez-vous d’un Salsa Fargo ou Surly ECR;
- 🚦 Trajet urbain + escapades : Straggler ou Marrakesh selon la charge.
En 2025, la disponibilité est un autre critère. Une nouvelle distribution annoncée par Avenue du Vélo augmente le stock en France, mais certains coloris Salsa partent en quelques heures. Enfin, notez que le marché de l’occasion se porte bien : un Fargo de 2018 tient la cote aussi haut qu’un Genesis Croix de Fer 2022. Bref, impossible de se tromper : votre futur compagnon d’aventure est déjà sur la route, prêt à écrire la suite de l’histoire.
Questions fréquentes sur Salsa vs Surly
Est-ce qu’un cadre Surly accepte des pneus tubeless aussi facilement qu’un Salsa ?
Oui, la plupart des jantes d’origine Surly sont désormais tubeless ready, mais certains anciens modèles nécessitent un fond de jante spécifique. Salsa fournit généralement des roues WTB ou DT prêtes dès la sortie du carton.
Quel modèle choisir pour un tour du monde avec remorque ?
Le Surly Disc Trucker ou l’Ogre sont recommandés : bases longues, axe QR facile à adapter à un moyeu remorque, patte de dérailleur robuste.
Les cadres Salsa sont-ils vraiment plus légers ?
En moyenne, le triangle avant d’un Salsa pèse 8 % de moins qu’un Surly équivalent, surtout grâce à l’acier plus fin et la fourche carbone optionnelle.
Puis-je monter un cintre plat sur un Fargo sans altérer le comportement ?
Oui, mais il faudra choisir une potence plus longue pour compenser le reach court prévu pour drop bar. Des kits spécifiques existent.
Quelles alternatives chez d’autres marques ?
Bombtrack Hook EXT, Ridgeback Expedition ou Kona Sutra ULTD offrent des approches comparables, mais avec des géométries parfois plus radicales.