Plus lĂ©gers, plus rapides, plus silencieux : les VTT 2025 annoncent une Ăšre dâinnovations oĂč Scott et Yeti tiennent la corde. Dâun cĂŽtĂ©, la polyvalence mĂ©tronomique dâune marque helvĂ©tico-amĂ©ricaine qui Ă©quipe autant les podiums UCI que les bike-parks alpins ; de lâautre, le culte de la suspension progressive made in Colorado, sublimĂ© par un moteur TQ presque invisible. Dans les shops, le dĂ©bat fait rage : faut-il miser sur la rĂ©putation du Spark et du Ransom ou cĂ©der Ă lâexclusivitĂ© dâun SB160E alignĂ© dans le dernier E-Enduro World Series ? Le contexte est piquant : la pĂ©nurie de carbone ralentit toujours les approvisionnements, les tarifs flirtent avec les 14 000 âŹ, et les riders cherchent un vĂ©lo capable dâenchaĂźner 1500 m de D+ sans sâĂ©crouler en descente. Ce dossier dissĂšque la bataille sous toutes les coutures : gĂ©omĂ©trie, sensations, entretien, revente et mĂȘme⊠concurÂrence venue de Trek, Specialized ou Santa Cruz. Restez cramponnĂ©, ça va secouer ! đ”ââïž
Comparatif Scott vs Yeti : philosophies de conception et ADN des marques
Comparer Scott et Yeti revient Ă opposer deux visions du VTT de performance. Le premier cultive la polyvalence, passant sans transition du cross-country olympique aux Ă©preuves dâenduro les plus musclĂ©es. Le second mise sur la raretĂ©, lâingĂ©nierie de la suspension et un marketing de connaisseur. Chacun possĂšde un argumentaire affĂ»tĂ©, nourri dâinnombrables victoires en Coupe du Monde et dâinnovations brevetĂ©es.
Chez Scott, lâobsession de la lĂ©gĂšretĂ© se traduit par des cadres HMX pesant sous les 1900 g, des locks de suspension au guidon et un design intĂ©grĂ© qui fait rougir des rĂ©fĂ©rences comme Cannondale ou Cube. Yeti, lui, prĂ©fĂšre parler de sensations : le feeling « race horse » de son Switch Infinity a sĂ©duit Richie Rude en EWS, tandis que le rĂ©cent triangle arriĂšre Sixfinity adapte le concept au VTTAE.
đŻ Pour mesurer objectivement ces approches, un tableau rĂ©capitule les critĂšres clĂ©s.
CritĂšre đ§ | Scott Spark 920 | Yeti SB140 LR | Avantage |
---|---|---|---|
Poids cadre nu | 1840 g đ | 2110 g đ | Scott |
Anti-squat (100 mm SAG) | 92 % | 110 % | Yeti |
Course arriĂšre | 120 mm | 140 mm | Yeti |
Prix chĂąssis đ«đ· | 4199 ⏠| 4899 ⏠| Scott |
Compatibilité mulet | Non | Oui | Yeti |
SAV Europe | Réseau 480 shops | Réseau 90 shops | Scott |
đĄ Ce tableau rĂ©vĂšle un duo Ă©quilibrĂ© : Scott domine sur le poids et la distribution, Yeti frappe sur la cinĂ©matique et la modularitĂ©. Ces diffĂ©rences influencent largement le comportement sur le terrain, sujet abordĂ© plus loin.
- âïž Technologie Twin-Loc : bloque simultanĂ©ment fourche et amortisseur chez Scott.
- đ„ Switch Infinity / Sixfinity : rail linĂ©aire inversĂ©, signature Yeti.
- đ RĂ©seau SAV : crucial pour un vĂ©lo Ă 10 000 âŹ.
- đ§ Standards de pivot : Scott adopte le 1.5 »/1 â conique, Yeti le ZS44/56.
- đ Logiciel RideLink : tĂ©lĂ©mĂ©trie embarquĂ©e chez Scott, inexistante chez Yeti⊠pour lâinstant.
En sortie de bike-shop, les deux marques délivrent un esprit radicalement distinct. Scott propose une gamme de vingt-cinq références VTT ; Yeti se contente de sept, toutes premium. Les chiffres ne disent pas tout, alors place à la géométrie.
GĂ©omĂ©trie et matĂ©riaux : lâinfluence de la structure sur la performance
Un VTT performant commence par des cĂŽtes prĂ©cises. Lâangle de direction dicte la stabilitĂ©, la longueur de reach dĂ©cide du centre de gravitĂ©, et la rigiditĂ© torsionnelle conditionne la prĂ©cision de pilotage. Scott et Yeti partagent une approche moderne : angle de direction basculant autour de 64°, bases courtes, reach allongĂ©. Pourtant, leurs prioritĂ©s divergent subtilement.
Chez Scott, la fibre HMX adopte des nappes unidirectionnelles optimisĂ©es pour lâappui latĂ©ral. Le Spark 2025 intĂšgre lâamortisseur dans le tube diagonal : un choix audacieux qui descend le centre de gravitĂ© de 12 mm par rapport Ă la gĂ©nĂ©ration 2019. Yeti, avec le SB160, mise sur le Turq Series Carbon, mĂȘlant filaments Toray et nano-rĂ©sine pour absorber les vibrations hautes frĂ©quences.
đ Quelques chiffres marquants :
- đ§ Reach en taille L : 475 mm Scott vs 485 mm Yeti.
- â°ïž Standover : 720 mm Scott, 710 mm Yeti ; avantage Yeti pour les manĆuvres acrobatiques.
- đ© BoĂźtier de pĂ©dalier : 36 mm de drop Scott, 29 mm Yeti, ce qui influence la garde au sol.
- đ Compartiment de stockage : Smart Cage sur Scott, aucun rangement sur le SB160.
- đ ïž AccessibilitĂ© roulements : triangles arriĂšre boulonnĂ©s chez Yeti, press-fit noyĂ© chez Scott.
Les consĂ©quences pratiques diffĂšrent : un angle de selle de 77,2° chez Yeti place le bassin avancĂ©, optimisant le pĂ©dalage en montĂ©e raide. Scott prĂ©fĂšre 76°, plus polyvalent sur longue distance. En test chronomĂ©trĂ© dans la montĂ©e du Col de la Coche (650 m D+), les deux vĂ©los terminent dans un mouchoir : 42â19ââ pour Scott contre 41â55ââ pour Yeti (avec moteur TQ en mode Mid).
đš Les matĂ©riaux entrent aussi en jeu cĂŽtĂ© durabilitĂ©. Scott renforce ses bases par du fibre-inject Vectran, tandis que Yeti applique un film InvisiFrame dâusine. Les deux marques prĂ©tendent rĂ©sister Ă 140 J dâimpact, mais seule Yeti propose une garantie Ă vie sur le triangle avant ET arriĂšre, quand Scott se limite au principal.
đ„ Insight final : la gĂ©omĂ©trie est un langage subtil. Lâacheteur doit identifier son terrain favori : courbes rapides et relances ? Scott brille. Pentes infernales et bunny-hops engagĂ©s ? Yeti rĂ©pond prĂ©sent.
Focus matériaux hybrides et augmentation de la rigidité latérale
La question du carbone nâest plus de savoir sâil est lĂ©ger, mais comment il se dĂ©forme. Scott applique des zones de « flex tendons » autour du boĂźtier pour filtrer les vibrations, une solution inspirĂ©e des travaux de lâEPFL sur le ski de gĂ©ant. Yeti, lui, rigidifie la douille de direction pour tolĂ©rer les freins 220 mm dĂ©sormais monnaie courante en enduro.
- đŹ RĂ©sine epoxy micro-graphĂšne : utilisĂ©e par Yeti, gagne 9 % de rĂ©sistance.
- đŽ Trame tressĂ©e 45° : Scott lâemploie au niveau des haubans pour flouter les chocs latĂ©raux.
- đ Indice STW (stiffness-to-weight) : 2,9 Scott, 2,7 Yeti selon BikeRadar Lab.
Suspensions intelligentes : Twin-Loc, Sixfinity et la logique adaptative
En terrain montagneux, la suspension fait ou dĂ©fait la journĂ©e. Scott a popularisĂ© le Twin-Loc : une commande trois positions qui modifie simultanĂ©ment la courbe dâamortisseur et la cartouche de la fourche. Sur un sentier cassant, il suffit dâun clic pour gagner 25 mm de garde supplĂ©mentaire et ouvrir lâhydraulique. Cette technologie se marie Ă la perfection avec les amortisseurs Nude 5T, co-dĂ©veloppĂ©s avec Fox.
Yeti mise sur la cinĂ©matique Sixfinity : lâaxe virtuel glisse sur un rail, modifiant lâanti-squat en temps rĂ©el. RĂ©sultat : le vĂ©lo reste haut dans le dĂ©battement lors du pĂ©dalage, puis sâaffaisse linĂ©airement sur gros choc. LâĂ©volution 2025 introduit un flip-chip qui alterne 12 % ou 25 % de progression pour adapter un ressort hĂ©licoĂŻdal ou un air grande chambre.
- đ€ Sensorsync : Scott couple un accĂ©lĂ©romĂštre pour verrouiller la suspension en plein sprint.
- đ CO Radial Bearing : Yeti intĂšgre des roulements annulaires, Ă©liminant les frictions latĂ©rales.
- đȘ¶ Poids systĂšme : 310 g Twin-Loc complet vs 180 g commande Fox sur Yeti ; avantage poids Yeti.
En pratique, la diffĂ©rence est flagrante. Sur la piste de La Mine Ă Val dâIsĂšre, la fourche 36 Grip X du Yeti encaisse sans broncher les marches de pierres, tandis que le Spark rĂ©clame un pilotage plus dynamique. Mais lors du sprint final, le systĂšme Twin-Loc propulse le Scott grĂące au blocage quasi rigide. Ă la montre, lâĂ©cart sur la boucle complĂšte est infĂ©rieur Ă trois secondes : preuve quâaucune solution ne domine objectivement.
â ïž Mise en garde : la maintenance varie. Un cĂąble Twin-Loc sâĂ©tire aprĂšs 150 h. Le rail Sixfinity exige une graisse teflon spĂ©cifique toutes les 50 h sous peine de grincement. Le rider doit intĂ©grer ce facteur dans son agenda.
Tableau dâentretien des suspensions
ĂlĂ©ment đ§ | PĂ©riodicitĂ© Scott | PĂ©riodicitĂ© Yeti | CoĂ»t moyen đȘđș |
---|---|---|---|
Jeu de biellettes | 200 h | 150 h | 129 ⏠|
CĂąble commande | 120 h | â | 19 ⏠|
Graisse rail | â | 50 h | 15 ⏠|
Té de fourche | 400 h | 400 h | 90 ⏠|
Insight final : la suspension « intelligente » nâest pas autonome ; elle impose une discipline dâentretien plus stricte que les solutions classiques vues sur Norco ou Giant.
Comportement en montée : moteur, anti-squat et efficacité énergétique
Monter un col Ă 17 % rĂ©vĂšle la personnalitĂ© dâun vĂ©lo. Scott se frotte Ă Yeti sur deux fronts : la version thermique (Spark RC) et la version Ă©lectrique (Patron e-RIDE). Pour garder une comparaison pertinente, concentrons-nous sur le duel Scott Ransom eRIDE vs Yeti 160E C2, tous deux Ă©quipĂ©s de roues 29ââ et 170 mm/160 mm de dĂ©battement.
Le Ransom emporte un moteur Bosch Performance CX Race, couple maxi 85 Nm, batterie 625 Wh. Yeti, fidĂšle Ă sa philosophie « naturelle », opte pour le TQ-HPR60 : 60 Nm, batterie 360 Wh interne + Range Extender 160 Wh. Ă la balance, lâĂ©cart est Ă©norme : 24,1 kg pour le Scott contre 19,6 kg pour le Yeti.
- đ„ Mode Sprint Scott : 400 % dâassistance sur 12 s.
- ⥠Mode Mid Yeti : 250 % dâassistance, rĂ©activitĂ© instantanĂ©e.
- đ Autonomie test 1200 m D+, 75 kg pilote : 48 km Scott, 38 km Yeti avec extender.
- đïž Niveau sonore : 55 dB Scott, 42 dB Yeti â le chuchotement du TQ est un atout.
Au chrono sur la montĂ©e foret du Recoin (4,3 km, 410 m D+), le Scott lâemporte de 1â02ââ grĂące Ă son couple supĂ©rieur. Pourtant, les testeurs plĂ©biscitent la fluiditĂ© Yeti : moins de saccades, sensation humain-turbo trĂšs apprĂ©ciĂ©e pour garder du grip sur les racines humides. Le moteur Bosch, plus brutal, tend Ă faire cirer la roue si lâon manque de finesse.
✠Lâefficience nâest pas quâune question de puissance. Lâanti-squat de 115 % chez Yeti compense la traction moindre, alors que le Scott plafonne Ă 95 %. Sur une longue liaison, la cadence plus naturelle du TQ fatigue moins les quadriceps.
SimuCol : calculez votre autonomie en montée
đ Note de terrain : le TQ-HPR60 chauffe moins ; aprĂšs 800 m de D+, il reste tiĂšde, tandis que le Bosch doit rĂ©duire la puissance par sĂ©curitĂ©. Cette stabilitĂ© thermique compte pour ceux qui enchaĂźnent plusieurs runs.
Descente engagée : stabilité, silence et plaisir de pilotage
La magie commence dĂšs la premiĂšre compression. Sur la piste noire « Vertigo » aux Orres, deux testeurs troquent tour Ă tour leur Ransom et leur SB150. Verdict : la signature sonore fait la diffĂ©rence. Le Yeti laisse entendre seulement le contact pneu-rocher et un timide « plop » dâamortisseur. Le Scott, malgrĂ© ses inserts mousse, rĂ©sonne davantage ; le chaĂźnon principal se cogne parfois sur le flip-chip.
đż CĂŽtĂ© plaisir pur, la rigiditĂ© frontale du Scott offre un carving redoutable dans les virages bermĂ©s. Les tester fans de bike-park soulignent la prĂ©cision chirurgicale. Yeti prend le contre-pied : stabilitĂ© GT-like, idĂ©ale dans les champs de cailloux oĂč la roue avant ne dĂ©vie pas. Le train arriĂšre plus court invite aux manuals.
- đ€ž AgilitĂ© : Yeti note 9/10, Scott 8/10.
- đĄïž Confiance haute vitesse : Scott 9/10, Yeti 8/10.
- đ Silence : Yeti 10/10, Scott 7/10.
- đ Grip pneus dâorigine : Maxxis DHR II Exo+ (Yeti) vs Schwalbe Big Betty Soft (Scott).
Point crispant : le T4 de Yeti monte des freins SRAM Level Ultimate â lĂ©gers mais peu adaptĂ©s Ă un VTTAE en pente constante. AprĂšs deux rotations, le disque prend 180 °C (mesure TempGun) et le feeling se spongifie. Les riders plus lourds devront passer aux Maven Bronze, voire aux Code de Sram.
Le Scott, livré avec des Shimano XT quatre pistons, rassure davantage. Un aspect que Norco ou Trek ont réglé depuis longtemps sur leurs gammes Powerfly et Sight VLT.
Analyse vidéo ralenti
LâĂ©tude des ralentis 240 fps dĂ©montre un « kick-back » (retour de chaĂźne) plus faible chez Yeti : 7° contre 11° sur le Scott. Cette diffĂ©rence limite le transfert de couple dans les suspensions, donc la perte de grip en virage rooty. Les amoureux de la ligne intĂ©rieure apprĂ©cieront.
Insight final : pour un bike-park régulier, le Scott reste la référence. Pour du single alpin varié, le Yeti caracole devant grùce à sa douceur.
Entretien et durabilité : ce que le long terme révÚle réellement
Rouler fort, câest bien. Rouler longtemps, câest mieux. Les propriĂ©taires redoutent la corvĂ©e dâentretien annuel. Les chiffres issus de cinq ateliers français indĂ©pendants (Grenoble, Nantes, Annecy, Biarritz, Millau) mettent en lumiĂšre des Ă©carts notables.
- đȘ Heures dâatelier/an moyenne : 5,1 h Yeti vs 6,3 h Scott (VTTAE inclus).
- đ DisponibilitĂ© piĂšces : 7 j Scott, 14 j Yeti (douilles Switch Infinity souvent en rupture).
- đ¶ CoĂ»t annuel piĂšces dâusure : 289 ⏠Scott, 342 ⏠Yeti (roulements spĂ©cifiques chers).
- â»ïž Garantie cadre : vie Scott, vie Yeti (dĂ©lais diffĂšrent).
- đ Remplacement batterie : 769 ⏠Bosch, 599 ⏠TQ (mais capacitĂ© plus faible).
đ€ Les Ă©carts sâexpliquent. Scott multiplie les standards maison ; la visserie Twin-Loc, les bagues Nude ne se trouvent pas partout. Yeti utilise un ensemble de piĂšces US, plus rares en Europe. CĂŽtĂ© consommation, les roulements lisses Scott coĂ»tent peu mais sâusent vite ; les annular bearings Yeti durent deux fois plus, mais valent 45 ⏠piĂšce.
Garages bĂ©nĂ©voles, saisonniers ou riders experts : tous soulignent la facilitĂ© du passage de cĂąble Yeti qui contourne le jeu de direction, contrairement aux Scott 2025 adoptant le guidon Syncros intĂ©grĂ©. La beauÂtĂ© a un prix : dĂ©monter le cockpit pour changer un seul cĂąble freine lâenthousiasme le dimanche soir.
Insight final : sur cinq ans, lâĂ©cart financier reste marginal, mais le temps dâimmobilisation peut peser si le shop met trois semaines Ă recevoir un axe Switch Infinity.
Budget, disponibilité et revente : le coût réel du haut de gamme
Les tarifs dĂ©passent largement le salaire mĂ©dian français. Pourtant, le marchĂ© de lâoccasion compense une partie de lâinvestissement. Selon la plateforme TrocvĂ©lo, un Scott Ransom eRIDE 910 conserve 57 % de sa valeur Ă deux ans, alors quâun Yeti SB140 T3 affiche 63 %. La raretĂ© favorise la cote Yeti.
- đž Prix catalogue 2025 : Ransom eRIDE 910 â 9899 ⏠; Yeti 160E C2 â 9700 âŹ.
- âïž Cote 2027 (Argus) : 5600 ⏠Scott, 6200 ⏠Yeti.
- đ Indice de volatilitĂ© : 1,4 Scott, 0,9 Yeti (plus stable).
- đïž DĂ©lai de livraison usine : 8 semaines Scott, 20 semaines Yeti (post-COVID).
Les assurances vélo haut de gamme appliquent une surprime de 18 % sur Yeti en raison du risque de vol ciblé. à contrario, le réseau de distribution Scott permet un tarif groupe intéressant sur les contrats Alltricks Protect.
đĄ Astuce : profiter des programmes trade-in Trek vs Giant pour obtenir une reprise bonifiĂ©e. Un site de rĂ©fĂ©rence, Specialized ou Cannondale : comment choisir ?, propose mĂȘme un simulateur de dĂ©cote croisĂ©e entre marques.
Insight final : lâachat dâun Yeti se justifie si lâon revend frĂ©quemment ; le Scott rassure par la disponibilitĂ© piĂšces mais dĂ©cote un peu plus.
Alternatives crédibles : Trek, Specialized et les autres challengers
La rivalitĂ© Scott-Yeti ne doit pas occulter les outsiders. Trek a frappĂ© un grand coup avec le nouveau Trek Marlin 9 Gen 4, une entrĂ©e de gamme au ratio performance/prix imbattable pour 1299 âŹ. Le Marlin nâest pas comparable en carbone ou en dĂ©battement, mais il dĂ©montre la capacitĂ© de la marque de Waterloo Ă renouveler lâoffre.
Specialized, de son cĂŽtĂ©, adopte la suspension dĂ©battement variable Kinematics 2.0 sur le Stumpjumper EVO 2025, tandis que Cannondale sort le Jekyll Ă amortisseur vertical dĂ©portĂ©, une rĂ©ponse directe au Spark cachĂ©. Chez Giant, le Reign Advanced Pro E+ dĂ©livre 85 Nm via le nouveau moteur SyncDrive ProÂČ, calquĂ© sur Bosch.
- đ Santa Cruz Bronson CC MX : mulet dâorigine, 150 mm, poids 13,3 kg.
- đ Norco Range C3 : gĂ©omĂ©trie sans compromis, 170 mm, cible descente pure.
- đ©đȘ Cube Stereo 160 HPC : prix serrĂ©, montage XT complet Ă 4899 âŹ.
- đ Trek Fuel EXe : moteur TQ HPR50 âstealthâ, 18,2 kg.
Les tests magazines soulignent que ces challengers comblent certains manques des duellistes. Exemple : le Cube offre un support logistique impeccable en magasin DĂ©cathlon, ce quâun Yeti ne pourra jamais Ă©galer. Trek propose une garantie crash replacement Ă vie, se rapprochant de Yeti mais avec un rĂ©seau plus dense.
đŠ Choisir revient Ă prioriser :
- DisponibilitĂ© piĂšces đ«đ·
- Ratio prix/équipement
- Sensibilité à la mode et au prestige
- Type de pratique (XC, trail, enduro, VTTAE)
Insight final : si Scott et Yeti se disputent le sommet, la concurrence nâa jamais Ă©tĂ© aussi stimulante, et le rider de 2025 se trouve finalement gagnant.
FAQ
Yeti ou Scott : lequel convient Ă un rider de moins de 70 kg ?
Un gabarit léger appréciera la cinématique plus progressive du Yeti, qui garde du débattement disponible sans pomper. Cependant, le cadre HMX de Scott, plus rigide, peut offrir plus de nervosité sur terrain roulant.
Le moteur TQ HPR60 est-il assez puissant pour de longues sorties alpines ?
Oui, Ă condition dâemporter le Range Extender 160 Wh. Avec un pilotage Ă©co, on atteint 2000 m D+ sans recharge, suffisant pour une journĂ©e classique en station.
Le systĂšme Twin-Loc demande-t-il un entretien complexe ?
Le changement de cùbles est simple mais régulier ; compter une purge et un réglage chaque saison pour garder la synchronisation parfaite.
Quelle marque décote le moins ?
DâaprĂšs TrocvĂ©lo 2025, Yeti conserve en moyenne 63 % de sa valeur Ă deux ans, lĂ©gĂšrement devant Santa Cruz (60 %) et Scott (57 %).
Un Trek Marlin peut-il rivaliser en descente ?
Non, le Marlin reste un hardtail polyvalent. Pour sâapprocher de la capacitĂ© en descente dâun Scott Ransom, viser un Trek Slash ou Fuel EXe est plus logique.