Wilier vs Bianchi : quelles innovations pour 2025 ?

Les ingénieurs italiens rechaussent leurs gants de carbone : Wilier et Bianchi préparent simultanément un coup double qui pourrait rebattre les cartes du peloton mondial. L’un mise sur une optimisation aérodynamique radicale héritée de la soufflerie de Marostica, l’autre table sur un châssis repensé autour d’un triangle avant plus musclé et d’un cockpit hyper-intégré. Les deux marques visent le même objectif : un vélo complet à 6,8 kg équipé d’une transmission 12 vitesses sans fil, capable de dévaler un col ou de maintenir 55 km/h sur le plat. Dans cet affrontement, Groupama-FDJ, Arkéa-B&B Hôtels et plusieurs écuries continentales deviennent des laboratoires roulants où chaque watt économisé se traduit en secondes. Le marché grand public observe, prêt à s’approprier ces technologies, tandis que les concurrents – Trek, Specialized, Canyon ou Lapierre – réagissent déjà. Entre cadres en cristal liquide, roues à roulements céramique et peintures personnalisables veloutées, 2025 promet un duel incandescent. 🚴‍♂️

Cadres aérodynamiques : le face-à-face Filante SLR et Oltre RC

La nouvelle génération de cadres joue un délicat numéro d’équilibriste : conserver un poids plume tout en réduisant la traînée sur 360°. Chez Wilier, l’évolution du Filante SLR emprunte la voie du « KAMM soft edge ». Les ingénieurs ont arrondi l’arête tronquée typique de la norme NACA pour générer un flux continu quand le vent frappe entre –20 et +20 °. Bianchi explore la même piste sur l’Oltre RC, mais avec un décroché vertical près du tube diagonal qui canalise l’air vers le boîtier de pédalier. Concrètement, les essais en soufflerie montrent un gain moyen de 9 watts sur 45 km/h pour le Filante SLR 2025, et 8 watts pour l’Oltre RC, par rapport à leurs itérations 2024.

Ces performances se matérialisent dans quatre zones clés :

• 🌪️ Fourche élargie : Wilier augmente la distance entre les fourreaux de 7 mm pour abaisser la turbulence autour de la roue avant.
• 🌀 Triangle arrière claqué : Bianchi rabaisse les haubans afin de masquer la roue derrière le tube de selle.
• 📏 Pivot rond : sur le Filante, la jonction pivot/direction adopte un diamètre uniforme pour accueillir 35 mm d’entretoises sans pénaliser la rigidité.
• 🔗 Guidon monocoque : les deux marques intègrent totalement la câblerie, l’Oltre Bar pesant 330 g, le Filante Bar 350 g.

La course au moindre gramme n’est pas oubliée. Les fibres de carbone haut module HUS et un polymère à cristaux liquides (LCP) abaissent le poids nu du cadre verni à 870 g pour le Filante, 880 g pour l’Oltre. Bianchi compense cet écart par un jeu de visserie titane (-12 g) et des axes traversants maison. Les deux châssis acceptent 30 mm de gomme mesurés au pied à coulisse, de quoi rassurer le rouleur dans les descentes alpines.

Ce duel d’écoulements d’air n’est pas cantonné à la théorie : la comparaison Wilier-Pinarello publiée cet hiver confirmait déjà la pertinence des arrêtes adoucies. En façade, la pression grimpe rapidement, et c’est là que l’on sent la philosophie différente des deux maisons : l’une veut lisser le flux, l’autre le diriger. L’étape de San Luca lors du Giro de printemps offrira un terrain d’observation idéal.

Vent latéral : comment réagit chaque cadre ?

Bianchi s’appuie sur une aile de recirculation interne – une cavité qui diffuse la pression latérale – alors que Wilier préfère ouvrir l’espace entre le pneu et la fourche. En bord de mer, où les rafales frappent brutalement, le pilote rapportera une stabilité supérieure sur l’Oltre au-delà de 35 km/h. À l’inverse, la Filante se montre vive et nerveuse pour changer d’appui en montée, gommant la dérive du vent ; un argument clé pour Groupama-FDJ sur les lacets de l’Alpe d’Huez.

La prochaine section basculera vers les transmissions électroniques, car un cadre aérodynamique seul n’est rien sans un groupe fiable et léger.

Transmissions sans fil : SRAM RED AXS, Shimano Di2 et Campagnolo Wireless au banc d’essai

Le débat entre cadres se prolonge immanquablement sur la question des groupes. Pour 2025, Wilier décline son Filante SLR en six montages du RED AXS au Shimano Ultegra R8170 (9 400 €). Bianchi opte pour une distribution simplifiée mais haut de gamme : Shimano Dura-Ace Di2 ou Campagnolo Super Record Wireless, point final. Sous le vernis marketing, plusieurs détails révèlent l’approche des marques.

Wilier sécurise 240 fittings différents grâce à l’association taille de cadre / cintre / entretoises : un argument de poids pour les bike-fitters qui doivent caler les coureurs de 1,60 m à 1,95 m. Pour éviter la jungle des câbles, le fabricant n’impose que des transmissions full électroniques. Bianchi, de son côté, poursuit sa préférence historique pour Campagnolo, assumant un positionnement plus exclusif, mais propose en option un boîtier de pédalier compatible Rotor In Power.

• ⚡ Autonomie : 1000 km estimés sur le RED AXS, 750 km sur le Dura-Ace Di2, 800 km sur le Campagnolo.
• 🛠️ Mise à jour OTA : SRAM et Shimano disposent d’apps smartphone, Campagnolo requiert un Dock USB-C pour la première connexion.
• 📈 Capteur de puissance : intégré d’office sur SRAM (Quarq), optionnel chez Shimano, absent mais prévu fin saison chez Campagnolo.

L’ergonomie des leviers influence fortement l’expérience utilisateur. Les commandes SRAM, plus volumineuses, offrent un angle de pivot plus court ; parfait pour les mains couvertes de gants d’hiver, moins pour le grimpeur poids plume. Les nouveaux leviers Dura-Ace apportent un retour haptique discret – on ressent la bascule du micro-switch sous l’index – tandis que Campagnolo mise sur sa forme légendaire « peau de banane » revisitée, 4 g plus légère.

La bataille n’échappe pas à la concurrence : Specialized et Giant ont déjà annoncé l’abandon définitif des groupes mécaniques sur leurs modèles de compétition. Canyon et Orbea négocient des tarifs OEM agressifs pour baisser de 300 € le ticket d’entrée en sans-fil. L’utilisateur final bénéficie d’une compatibilité croisée jamais vue : un boîtier BSA peut recevoir un pédalier Dub Wide, un cadre PressFit un pédalier 24 mm avec adaptateur céramique.

Maintenance zéro : mythe ou réalité ?

Le marketing vante la fin des réglages, mais les mécaniciens rappellent qu’un alignement de patte mal serré ruine le shifting électronique. L’usage du Micro-Adjust de SRAM et du Trim Mode Shimano reste incontournable. À long terme, c’est la résistance à l’eau qui prime : Bianchi insère un joint double lèvre autour de la patte arrière, Wilier réplique avec un passe-câble composite qui sert d’écrou d’axe. Dans les deux cas, les connecteurs IP67 promettent de survivre à un Paris-Roubaix détrempé.

Nous plongerons ensuite dans le monde de la légèreté, un mot-clé qui fait vibrer chaque cycliste.

Matériaux futuristes : LCP, graphène et résine nano-renforcée

Réduire le poids sans sacrifier la rigidité à la torsion tient de la chimie avancée. Wilier introduit un tissage combinant fibre haut module et micro-feuilles de polymère à cristaux liquides. Le LCP agit comme un amortisseur intégré, dissipant les vibrations haute fréquence issues de la route tout en durcissant les zones de pivot. Bianchi expérimente le graphène : ajouté à 2 % dans la résine, il augmente la résistance à la fissuration de 20 % selon un test Charpy maison.

La recette magique prend forme dans un moule interne double paroi où le latex gonflé sous 6 bars plaque les plis ; la suppression des bulles d’air économise jusqu’à 40 g de résine. Wilier annonce un cadre complet verni à 870 g en taille M ; Bianchi publie 880 g. Sur la balance, c’est un match nul, mais le comportement diffère :

• 🧘 Confort vertical : +8 % pour Bianchi grâce au graphène.
• 🔧 Stiffness-to-Weight (STW) : +12,5 % pour Wilier selon leur banc dynamique.
• 🌡️ Dissipation thermique : Bianchi absorbe mieux la chaleur du freinage disque.

À l’échelle du cycliste amateur, ces chiffres se traduisent par 2 % d’accélération plus vive ou 3 bpm de fréquence cardiaque économisés en bosse. Et quand on sait qu’une ascension comme le Tourmalet coûte 1 000 kcal, cela compte ! Les comparatifs menés par Trek et Cannondale confirment l’intérêt des résines nano-renforcées : moins de poids, moins de fatigue musculaire.

Le monde du VTT profite également de cette avancée : les cadres Look et Time XC annoncent déjà des inserts LCP sur le tube supérieur afin de filtrer les chocs. 🎯

La résistance aux impacts latéraux

Le talon d’Achille des machines en carbone reste la fissuration sous angle. Wilier place des bandes Kevlar au niveau du boîtier de pédalier ; Bianchi surdimensionne localement la section. Les essais de chute latérale à 1 m montrent un écart de 15 % en faveur du Kevlar ; pourtant, le surpoids induit est minime (6 g). Choisir l’un ou l’autre revient à arbitrer entre tolérance aux chocs et pureté des lignes.

Palette chromatique et personnalisation : quand la performance rencontre l’art

La vélosphère n’est plus monochrome : un vélo doit refléter la personnalité du cycliste, voire l’identité d’une équipe. Wilier sort sa Wave Capsule Collection : des dégradés Velvet Red, Core Black ou Hulk Green, chacun disponible avec vernis mat ou glossy. Bianchi réplique par le programme Reparto Colore, où l’on commande un Oltre RC Campione Italiano décoré des fragments tricolores irisés. 🤩

Voici un aperçu des teintes proposés par Wilier en 2025 :

Le consommateur peut choisir la lettre F suivie d’un numéro pour harmoniser cadre, fourche et potence. Les finitions « Ramato » cuivré rappellent le Patrimonio industriel de l’Italie du Nord et séduisent les amateurs de vintage. De son côté, Bianchi s’assure que le Celeste #227 – la nuance iconique – reste disponible sans surcoût.

• ✨ Pailleté Spectra (Wilier) : micro-particules 5 µm, effet galaxy sous lumière LED.
• 🖌️ Aérographe multistrate (Bianchi) : trois couches, vernis céramique final.
• 🔒 QR Code sous vernis : authentification anti-contrefaçon, scannez et consultez l’historique de fabrication.

Le luxe a un prix : la version Filante SLR « Fragments de Métamorphose » grimpe à 12 900 €, frais d’atelier compris. Pourtant, la demande dépasse l’offre ; les précommandes de l’équipe Groupama-FDJ ont monopolisé 40 cadres avant même leur apparition publique.

Éco-peinture : réduire les COV

Au-delà du look, la question des solvants occupe le front R&D. Bianchi substitue progressivement 40 % de solvants pétroliers par une base aqueuse, tandis que Wilier investit dans des cabines fermées à filtre cyclonique. Résultat : une baisse de 320 kg de composés organiques volatils par an pour le site de Trieste. L’acheteur ne le voit pas, mais son prochain ride s’accompagne d’une empreinte carbone plus douce.

Géométrie haute montagne : optimisation du ratio reach/stack

Une machine aéro séduira sur les plaines flamandes, mais le cycliste passionné de cols recherche agilité et transfert de puissance. C’est ici que la valeur Accu-Fit chère à Wilier marque la différence. Le constructeur fusionne reach, stack, longueur de potence et drop du cintre pour offrir 240 positions uniques. Bianchi préfère des tailles traditionnelles combinées à deux tiges de selle : recul 0 mm et 15 mm.

Comparons la taille M :

Une modeste différence de 2 mm de reach se traduit par un centre de gravité légèrement plus centré sur Wilier, facilitant la relance hors-selle. Lors des tests internes sur la montée de l’Iseran (48 minutes d’effort continu), les coureurs ont enregistré une micro-attaque 0,4 s plus rapide sur la Filante. Bien sûr, la marge d’erreur humaine existe, mais la tendance se répète sur d’autres ascensions comme la Madone.

• 🚵 Angle tube de selle : plus droit chez Wilier, bénéfique pour les longues distances.
• 💡 Haubans bas : Bianchi favorise le confort, Wilier favorise la rigidité.
• 🛞 Dégagement pneu 30 mm : de série sur les deux, mais Bianchi impose 28 mm en compétition UCI.

Les marques concurrentes suivent de près : Lapierre retravaille son Xelius SL pour adopter un triangle compact, Orbea libère 2 mm de clearance sur son Orca avec la même ambition grimpeur. Les échanges de brevets fusent, la guerre de la géométrie ne fait que commencer.

Entre descente à 90 km/h et virage en épingle

La stabilité en descente repose sur l’empattement total et le rake de fourche. Wilier rallonge 1 mm le rake pour rendre le comportement plus neutre, Bianchi conserve 43 mm classique. Sur un virage à rayon constant de 25 m, la différence se ressent à haute vitesse : la Filante pardonne légèrement un freinage tardif, tandis que l’Oltre réclame de plonger plus tôt. Cette distinction, subtile sur le bitume, devient cruciale sous pluie ; or, les étapes bretonnes du prochain Tour n’épargneront personne.

E-Road et hybrides : la montée en puissance du Filante Hybrid et du Bianchi e-Arcadex

Le clivage route / électrique s’estompe ; même les puristes y trouvent un intérêt pour allonger leurs sorties. Wilier dévoile le Filante Hybrid, équipé du moteur Mahle X20 logé dans le moyeu arrière. Particularité : la roue motorisée se retire aussi vite qu’un axe traversant classique, permettant de rouler sans assistance pour les stages d’altitude. Le poids annoncé en configuration batterie 236 Wh reste sous 11,2 kg.

Bianchi choisit un montage centralisé sur l’e-Arcadex : un moteur Polini EP3+ couplé à une batterie 500 Wh dans le tube diagonal. Poids total : 12,6 kg. La philosophie diffère :

• ⚙️ Moyeux motorisés : discrétion, sensation de vélo classique.
• 🔋 Bloc moteur central : couple supérieur (75 Nm) pour les pentes extrêmes.

Le marché cible change également. Le Filante Hybrid vise le coursier recherchant un plan B pour la récupération active. L’e-Arcadex s’adresse plutôt à l’aventurier gravel, amateur de bike-packing. Les partenaires officiels se positionnent clairement : Vittoria livre des pneus renforcés Graphene 2.0 de 32 mm pour Wilier, tandis que Pirelli propose le Cinturato Gravel H pour Bianchi. 🤠

Ce segment hybride pousse la concurrence à revoir leurs copies : Canyon Endurace:ON et Trek Domane + SL annoncent déjà des mises à jour firmware pour rester dans la course. Bulls et Haibike observent la route, car le savoir-faire pourrait vite basculer vers le VTT léger.

Législation UCI : quel avenir pour le e-assisté ?

Actuellement, les compétitions UCI n’autorisent pas l’assistance, mais certaines cyclosportives l’acceptent avec pénalités de temps. Wilier table sur l’assouplissement de ces règles à horizon 2027 ; Bianchi joue la carte du tourisme sportif, marché déjà florissant. Les parcs de location alpins envisagent d’ailleurs un quota de 40 % d’e-Road dès l’été prochain pour répondre aux demandes.

Roues, axes et pneumatiques : le détail qui fait la minute

Au-delà du cadre, la performance réside aussi dans les périphériques. Wilier signe un partenariat avec Miche pour les roues Kleos RD 50 mm, roulements CeramicSpeed. Bianchi conserve Vision Metron 45 SL mais propose un upgrade céramique en option. Les axes traversants Miche Light RD pèsent 64 g la paire, 8 g plus légers que les versions Bianchi. Sur une étape de 210 km, ce gramme-ci, gramme-là, c’est 250 kcal économisées selon la règle empirique 1 kcal/km/kg.

• 🔩 Format Speed Release : démontage plus rapide en course, adopté par Wilier.
• 🛞 Pneus 28 mm : Vittoria Corsa Pro pour Wilier, Pirelli P Zero Race pour Bianchi.
• 💺 Selle : Selle Italia Flite Boost 162 g vs Prologo Dimension 155 g.

Les chiffres montrent que la résistance au roulement d’un pneu tubeless 28 mm à 5,5 bar reste 10 % inférieure à celle d’un 26 mm à 6,5 bar. L’élargissement du dégagement cadre devient donc crucial, et sur ce point, Wilier et Bianchi ouvrent la voie. Trek et Cannondale étudient déjà un passage à 32 mm sur leurs modèles 2026, tandis que Lapierre et Focus investissent dans des moules asymétriques.

Les mécanos du World Tour confirment : un axe mal graissé peut coûter 5 W en sortie de virage. D’où l’importance des tolérances strictes imposées par Miche ; chaque lot sort avec une ovalisation < 0,02 mm.

Freinage sous contrôle

Bianchi monte des rotors Campagnolo 03 160/160 mm, Wilier propose 160/140 mm en mixte. Le débat fait rage : 160 mm avant suffisent-ils ? Les stats de course 2024 montrent 38 °C de différence de pic thermique, à avantage du 160 mm. Wilier argue que le 140 mm arrière réduit la masse rotative et accélère la relance. Verdict sur la descente du Galibier cet été.

Adoption World Tour : stratégies d’équipes et réaction de la concurrence

La technologie vaut ce que l’usage en course en fait. En 2025, Groupama-FDJ renouvelle son contrat Wilier, tandis qu’Arkéa-B&B Hôtels passe de Canyon à Bianchi. Les statistiques internes aux équipes révèlent des gains intéressants :

• 📊 Wilier : +0,7 % de moyenne de vitesse sur les étapes de plaine.
• 📉 Bianchi : –1 bpm de fréquence cardiaque moyenne en montagne.

Ce bouleversement médiatique oblige Specialized à avancer la sortie de son Tarmac SL9, tandis que Time projette un prototype RTM-Graphene mi-saison. Même Look, en retrait depuis quelques campagnes, envisage un retour World Tour.

• 📺 Scott vs Yeti sur le segment tout-terrain : preuve que la compétition nourrit toute la gamme.
• 🔍 Les analystes marketing pronostiquent une part de marché combinée Wilier-Bianchi à 14 % fin 2025.
• 🧑‍🔬 Des tests indépendants publiés par l’université de Parme confirment une économie énergétique de 3,4 % moyenne.

L’impact ne se limite pas au peloton : les ventes premium explosent en boutique. Le magasin milanais Cicli Futuro enregistre +42 % de pré-commandes sur le Filante, tandis que Bici Passione, partenaire Bianchi, allonge le délai de livraison à six semaines. Le duel est aussi économique.

L’œil du coach

Les entraîneurs observent que la baisse de fatigue musculaire en descente, grâce à la filtration LCP et aux pneus larges, autorise un pic de puissance plus tard dans l’étape. Concrètement, c’est un sprint final 4 % plus long. On ne gagne plus seulement sur la ligne droite finale, mais dès le kilomètre –30 où l’économie s’accumule.

FAQ

Quels pneus maxi peut-on installer sur le Filante SLR ?
Jusqu’à un vrai 30 mm mesuré au pied à coulisse, sans frottement dans les bases.

La garantie couvre-t-elle la peinture personnalisée ?
Oui, Wilier et Bianchi offrent une garantie décennale châssis et vernis, hors impact.

Les cadres sont-ils compatibles transmissions mécaniques ?
Non, les deux modèles 2025 requièrent des groupes électroniques à disque.

Un axe traversant Miche peut-il remplacer celui d’origine Bianchi ?
Oui, le format 12×142 mm arrière est standard, sous réserve d’un pas de filetage identique.

Les applications mobiles gèrent-elles la mise à jour du Filante Hybrid ?
Oui, l’interface Mahle fournit diagnostics, modes d’assistance et suivi de batterie en Bluetooth.

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